30 novembre 2009
28 novembre 2009
La Décennie rouge | Michel Deutsch, France Culture, Fictions, 4 juin 2006
Le spectacle Mensch oder Schwein, La Décennie rouge, est présenté au Théâtre national de la Colline à Paris du 21 mars au 10 avril 2009, dans une mise en scène de son auteur. Michel Deutsch a initialement écrit La Décennie rouge pour la radio en 2006. Et c’est le metteur en scène Georges Lavaudant, alors directeur du Théâtre de l’Odéon, qui, avec la complicité de Blandine Masson, réalisatrice, et alors directrice de la Fiction de la station, l’a réalisé pour France Culture. Le texte a, depuis lors, été publié aux éditions Bourgois et a reçu en 2008 le Grand Prix de la Littérature dramatique.
« En novembre 2005, nous diffusions un cycle d’émissions consacrées à Michel Deutsch, qui devait se conclure par une commande d’inédit pour une grande pièce de deux heures. Cet inédit, ce fut une pièce radiophonique écrite pour une trentaine de voix, intitulée La Décennie rouge et retraçant l’histoire mouvementée de la « bande à Baader ». J’ai proposé à Georges Lavaudant, directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, de mettre en scène pour la radio, en studio, cette pièce inédite de Michel Deutsch. Georges Lavaudant, pourquoi ? Parce qu’il avait déjà mis en scène au théâtre des pièces de Michel Deutsch (Feroé la nuit, Histoires de France) mais aussi parce qu’il est l’un des metteurs en scène attentifs, en France, aux voix et à la création sonore. Il a accepté cette proposition et s’est enfermé plusieurs jours de suite dans un studio, avec la trentaine d’acteurs qui donnèrent vie à cette pièce. Il a poursuivi l’aventure avec le mixage, pour un travail collectif avec l’équipe de réalisation et l’auteur. Ingrid Caven a accepté, elle aussi, de prêter sa voix à la narratrice de cette Décennie rouge. Cette pièce pourrait être considérée comme une fiction documentaire, une entreprise risquée et très originale pour raconter une histoire mal connue, de manière très documentée, convoquant archives, citations, fiction, musique, reconstitution de journaux parlés… une vraie réponse à cette proposition : écrire pour la radio. »
Blandine Masson
« Mensch oder Schwein. La Décennie rouge est une plongée dans ce qu’on a pu appeler dans les années soixante-dix en Allemagne : « l’Allemagne en automne ». Que s’est-il passé ? Pourquoi, en se radicalisant, une bande de jeunes gens issus du mouvement étudiant s’est-elle engagée dans la voie du terrorisme ? Pourquoi une partie des intellectuels et de la bourgeoisie de gauche les a-t-elle soutenus ? Souvenons-nous : du milieu des années soixante à la fin des années soixante-dix il s’est développé dans la jeunesse des métropoles occidentales un vaste mouvement de contestation de la société libérale. L’intelligence était critique et la jeunesse luttait pour une autre société, une société plus égalitaire, plus libre, plus autonome. Ses rêves passaient par le « désir » de révolution.
On date la naissance de la RAF (Rote Armee Fraktion), plus connue sous le nom de Groupe Baader-Meinhof ou Bande à Baader, au 22 mai 1970, après le reflux de la révolte étudiante. L’Allemagne de l’Ouest, la République de Bonn, grâce au « miracle économique » était devenue la première Puissance d’Europe. « Un nain politique, un géant économique ». Nombreux étaient ceux qui décrivaient la trop prospère République fédérale comme un protectorat américain. Le mouvement d’opposition extraparlementaire considère le terrorisme et la guérilla urbaine comme un moyen de défense contre la « tyrannie de la consommation ». Baader, Ensslin, Meinhof et leurs camarades décident d’engager la lutte contre l’impérialisme américain et contre les structures autoritaires de la société libérale. Ils veulent instruire le procès des pères accusés d’être, sans exception, d’anciens nazis. Ils se heurtent de front à l’Etat, ne reculant ni devant les attentats ni devant les assassinats ou les enlèvements, au nom d’une lutte sans merci contre le capitalisme, d’un combat que la gauche sociale-démocrate (SPD) a renoncé à mener. La RAF attaque l’impérialisme au cœur même de ses métropoles. Elle affirme que ce n’est plus le prolétariat allemand embourgeoisé mais elle, désormais, qui est le sujet révolutionnaire.
Reste qu’en racontant l’histoire du Groupe Baader-Meinhof on ne peut pas faire l’économie de ses victimes. »
Michel Deutsch
Réalisation : Blandine Masson
Avec : Ingrid Caven (la narratrice)
Eric Elmosnino (Andreas Baader)
Dominique Reymond (Ulrike Meinhof)
Astrid Bas (Gudrun Ensslin)
Carlo Brandt (Horst Mahler)
Et avec : Michèle Foucher, Marc Bodnar, Matthieu Bauer, Roch Leibovici, Evelyne Didi, Georges Claisse, Georges Lavaudant, Martin Selze, Anne Benoit, Guillaume Durieux, Antoine Hamel, Xavier Boiffier, Bérangère Allaux, Olivier Treiner, Pascal Sangla, Daniel Kenigsberg, Andrea Schieffer, Alain Fromager, Luce Mouchel, Gilles David, Jean-Marie Winling, Jean-Pierre Vincent, Laurent Charpentier et Michel Deutsch.
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« En novembre 2005, nous diffusions un cycle d’émissions consacrées à Michel Deutsch, qui devait se conclure par une commande d’inédit pour une grande pièce de deux heures. Cet inédit, ce fut une pièce radiophonique écrite pour une trentaine de voix, intitulée La Décennie rouge et retraçant l’histoire mouvementée de la « bande à Baader ». J’ai proposé à Georges Lavaudant, directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, de mettre en scène pour la radio, en studio, cette pièce inédite de Michel Deutsch. Georges Lavaudant, pourquoi ? Parce qu’il avait déjà mis en scène au théâtre des pièces de Michel Deutsch (Feroé la nuit, Histoires de France) mais aussi parce qu’il est l’un des metteurs en scène attentifs, en France, aux voix et à la création sonore. Il a accepté cette proposition et s’est enfermé plusieurs jours de suite dans un studio, avec la trentaine d’acteurs qui donnèrent vie à cette pièce. Il a poursuivi l’aventure avec le mixage, pour un travail collectif avec l’équipe de réalisation et l’auteur. Ingrid Caven a accepté, elle aussi, de prêter sa voix à la narratrice de cette Décennie rouge. Cette pièce pourrait être considérée comme une fiction documentaire, une entreprise risquée et très originale pour raconter une histoire mal connue, de manière très documentée, convoquant archives, citations, fiction, musique, reconstitution de journaux parlés… une vraie réponse à cette proposition : écrire pour la radio. »
Blandine Masson
« Mensch oder Schwein. La Décennie rouge est une plongée dans ce qu’on a pu appeler dans les années soixante-dix en Allemagne : « l’Allemagne en automne ». Que s’est-il passé ? Pourquoi, en se radicalisant, une bande de jeunes gens issus du mouvement étudiant s’est-elle engagée dans la voie du terrorisme ? Pourquoi une partie des intellectuels et de la bourgeoisie de gauche les a-t-elle soutenus ? Souvenons-nous : du milieu des années soixante à la fin des années soixante-dix il s’est développé dans la jeunesse des métropoles occidentales un vaste mouvement de contestation de la société libérale. L’intelligence était critique et la jeunesse luttait pour une autre société, une société plus égalitaire, plus libre, plus autonome. Ses rêves passaient par le « désir » de révolution.
On date la naissance de la RAF (Rote Armee Fraktion), plus connue sous le nom de Groupe Baader-Meinhof ou Bande à Baader, au 22 mai 1970, après le reflux de la révolte étudiante. L’Allemagne de l’Ouest, la République de Bonn, grâce au « miracle économique » était devenue la première Puissance d’Europe. « Un nain politique, un géant économique ». Nombreux étaient ceux qui décrivaient la trop prospère République fédérale comme un protectorat américain. Le mouvement d’opposition extraparlementaire considère le terrorisme et la guérilla urbaine comme un moyen de défense contre la « tyrannie de la consommation ». Baader, Ensslin, Meinhof et leurs camarades décident d’engager la lutte contre l’impérialisme américain et contre les structures autoritaires de la société libérale. Ils veulent instruire le procès des pères accusés d’être, sans exception, d’anciens nazis. Ils se heurtent de front à l’Etat, ne reculant ni devant les attentats ni devant les assassinats ou les enlèvements, au nom d’une lutte sans merci contre le capitalisme, d’un combat que la gauche sociale-démocrate (SPD) a renoncé à mener. La RAF attaque l’impérialisme au cœur même de ses métropoles. Elle affirme que ce n’est plus le prolétariat allemand embourgeoisé mais elle, désormais, qui est le sujet révolutionnaire.
Reste qu’en racontant l’histoire du Groupe Baader-Meinhof on ne peut pas faire l’économie de ses victimes. »
Michel Deutsch
Réalisation : Blandine Masson
Avec : Ingrid Caven (la narratrice)
Eric Elmosnino (Andreas Baader)
Dominique Reymond (Ulrike Meinhof)
Astrid Bas (Gudrun Ensslin)
Carlo Brandt (Horst Mahler)
Et avec : Michèle Foucher, Marc Bodnar, Matthieu Bauer, Roch Leibovici, Evelyne Didi, Georges Claisse, Georges Lavaudant, Martin Selze, Anne Benoit, Guillaume Durieux, Antoine Hamel, Xavier Boiffier, Bérangère Allaux, Olivier Treiner, Pascal Sangla, Daniel Kenigsberg, Andrea Schieffer, Alain Fromager, Luce Mouchel, Gilles David, Jean-Marie Winling, Jean-Pierre Vincent, Laurent Charpentier et Michel Deutsch.
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27 novembre 2009
In girum imus nocte et consumimur igni | Guy Debord (1978)
Au réalisme et aux accomplissements de ce fameux système, on peut déjà connaître les capacités personnelles des exécutants qu’il a formés. Et en effet ceux-ci se trompent sur tout, et ne peuvent que déraisonner sur des mensonges. Ce sont des salariés pauvres qui se croient des propriétaires, des ignorants mystifiés qui se croient instruits, et des morts qui croient voter.
Comme le mode de production les a durement traités ! De progrès en promotions, ils ont perdu le peu qu’ils avaient, et gagné ce dont personne ne voulait. Ils collectionnent les misères et les humiliations de tous les systèmes d’exploitation du passé ; ils n’en ignorent que la révolte. Ils ressemblent beaucoup aux esclaves, parce qu’ils sont parqués en masse, et à l’étroit, dans de mauvaises bâtisses malsaines et lugubres ; mal nourris d’une alimentation polluée et sans goût ; mal soignés dans leurs maladies toujours renouvelées ; continuellement et mesquinement surveillés ; entretenus dans l’analphabétisme modernisé et les superstitions spectaculaires qui correspondent aux intérêts de leurs maîtres. Ils sont transplantés loin de leurs provinces ou de leurs quartiers, dans un paysage nouveau et hostile, suivant les convenances concentrationnaires de l’industrie présente. Ils ne sont que des chiffres dans des graphiques que dressent des imbéciles.
Ils meurent par séries sur les routes, à chaque épidémie de grippe, à chaque vague de chaleur, à chaque erreur de ceux qui falsifient leurs aliments, à chaque innovation technique profitable aux multiples entrepreneurs d’un décor dont ils essuient les plâtres. Leurs éprouvantes conditions d’existence entraînent leur dégénérescence physique, intellectuelle, mentale. On leur parle toujours comme à des enfants obéissants, à qui il suffit de dire : « il faut », et ils veulent bien le croire. Mais surtout on les traite comme des enfants stupides, devant qui bafouillent et délirent des dizaines de spécialisations paternalistes, improvisées de la veille, leur faisant admettre n’importe quoi en le leur disant n’importe comment ; et aussi bien le contraire le lendemain.
Séparés entre eux par la perte générale de tout langage adéquat aux faits, perte qui leur interdit le moindre dialogue ; séparés par leur incessante concurrence, toujours pressée par le fouet, dans la consommation ostentatoire du néant, et donc séparés par l’envie la moins fondée et la moins capable de trouver quelque satisfaction, ils sont même séparés de leur propres enfants, naguère encore la seule propriété de ceux qui n’ont rien. On leur enlève, en bas âge, le contrôle de ces enfants, déjà leurs rivaux, qui n’écoutent plus du tout les opinions informes de leurs parents, et sourient de leur échec flagrant ; méprisent non sans raison leur origine, et se sentent bien davantage les fils du spectacle régnant que de ceux de ses domestiques qui les ont par hasard engendrés : ils se rêvent les métis de ces nègres-là. Derrière la façade du ravissement simulé, dans ces couples comme entre eux et leur progéniture, on n’échange que des regards de haine.
Guy-Ernest Debord
20 novembre 2009
19 novembre 2009
Tchekhov à Sakhaline | France Culture, Surpris par la nuit, 29-31 décembre 2003
Par Jean-Hugues Berrou. Réalisation : Jean Couturier.
En avril 1890, Anton Tchekhov se lance dans un voyage démesuré. Alors que le transsibérien n’existe pas encore, il mettra plus de deux mois pour rejoindre l’île de Sakhaline, à 10 000 kilomètres de Moscou. Pourquoi ce voyage vers le plus isolé des bagnes russes ? Pour témoigner des conditions de vie des détenus déportés par les Tsars ? Pour fuir vers un « plus loin possible » ?…
Le photographe Jean-Hugues Berrou et le dessinateur Pascal Rabaté sont partis explorer cette part d’ombre dans la biographie de Tchekhov.
On y rencontrera des paysans, des historiens, des nostalgiques du communisme, d’anciens déportés, des Nifx et des Bouriates, ces peuples « assimilés » de l’Orient sibérien. Au fil des lectures et des entretiens, le quotidien de la Russie contemporaine s’ouvre peu à peu sur le temps complexe de la mémoire.
> Première émission
> Deuxième émission
> Troisième émission
(Photo : Tchekhov, un écrivain au bagne, documentaire de Guth Joly & Antoine Jesel, Brut Productions, 2007.)
18 novembre 2009
« La politique commence avec la capacité de feindre sa propre douleur »
La Chinoise, Jean-Luc Godard (1967)
La politique commence avec la capacité de feindre sa propre douleur, de lui constituer un masque, une fable qui la rende partageable au-delà de la crainte et de la pitié. Les bandelettes alors ne cachent pas seulement une fausse meurtrissure, elles exhibent une vérité – feinte, argumentée, communicable – d’une douleur passée en raisons.
Jacques Rancière, « La feinte douleur », La Quinzaine littéraire, n° 675, août 1995, repris dans Moments politiques, éditions La Fabrique, 2009.
16 novembre 2009
14 novembre 2009
13 novembre 2009
09 novembre 2009
07 novembre 2009
06 novembre 2009
Nemo
20,000 Leagues Under the Sea (Vingt mille lieues sous les mers), Etats-Unis, 1916.
Réalisé par Stuart Paton. Nemo : Allen Holubar.
Le film entier ici.
20,000 Leagues Under the Sea (Vingt mille lieues sous les mers), Etats-Unis, 1954.
Réalisé par Richard Fleisher. Nemo : James Mason.
Mysterious Island (L'Île mystérieuse), Etats-Unis, 1961.
Réalisé par Cy Endfield. Nemo : Herbert Lom.
Le film entier ici.
Captain Nemo and the Underwater City (Le Capitaine Nemo et la ville sous-marine), Etats-Unis, 1969.
Réalisé par James Hill. Nemo : Tobert Ryan.
L'Île mystérieuse / La isla misteriosa, France-Espagne, 1973.
Réalisé par Juan Antonio Bardem, scénario de Jacques Champreux. Nemo : Omar Sharif.
Капитан Немо (Capitaine Nemo), URSS, 1975.
Réalisé par Василий Левин (Vasili Levin). Nemo : Владислав Дворжецкий (Vladislav Dvorzhetsky).
Trois parties : la première, la deuxième, la troisième.
The Return of Captain Nemo, Etats-Unis, 1978.
Réalisé par Alex March. Nemo : José Ferrer.
04 novembre 2009
03 novembre 2009
Pierre Clastres (1934-1977) | France Culture, Surpris par la nuit, 14 février 2006
Par Marie du Bouchet. Réalisation Anne Fleury.
En 1977, l’ethnologue Pierre Clastres disparaissait à l’âge de quarante trois ans, laissant en chantier une oeuvre magistrale. Ethnologue américaniste, Pierre Clastres a passé plusieurs années parmi différentes tribus indiennes du Paraguay et du Brésil Central. Il relate l’ expérience acquise “sur le terrain” à travers ses trois ouvrages principaux Chronique des Indiens Guayakis, La Société contre l’État et Le Grand Parler. Au centre des débats ouverts par Clastres figure la question du pouvoir et de l’État dans les sociétés primitives sans jamais oublier d’interroger la question politique philosophique et poétique du langage. Le champ de réflexion inauguré par l’ethnologue- Philosophe il y a trente ans, nourrit encore aujourd’hui la pensée philosophique, ce que révèleront les témoignages de ceux qui ont cheminé avec lui : sa femme Hélène Clastres, l’ethnologue Michel Cartry, les philosophes Marcel Gauchet et Miguel Abensour, ainsi que le psychanalyste Claude Vivien. La voix de Pierre clastres sera entendue à travers la rediffusion d’archives.
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En 1977, l’ethnologue Pierre Clastres disparaissait à l’âge de quarante trois ans, laissant en chantier une oeuvre magistrale. Ethnologue américaniste, Pierre Clastres a passé plusieurs années parmi différentes tribus indiennes du Paraguay et du Brésil Central. Il relate l’ expérience acquise “sur le terrain” à travers ses trois ouvrages principaux Chronique des Indiens Guayakis, La Société contre l’État et Le Grand Parler. Au centre des débats ouverts par Clastres figure la question du pouvoir et de l’État dans les sociétés primitives sans jamais oublier d’interroger la question politique philosophique et poétique du langage. Le champ de réflexion inauguré par l’ethnologue- Philosophe il y a trente ans, nourrit encore aujourd’hui la pensée philosophique, ce que révèleront les témoignages de ceux qui ont cheminé avec lui : sa femme Hélène Clastres, l’ethnologue Michel Cartry, les philosophes Marcel Gauchet et Miguel Abensour, ainsi que le psychanalyste Claude Vivien. La voix de Pierre clastres sera entendue à travers la rediffusion d’archives.
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