Par Tewfik Hakem (2004). Réalisation de Catherine Prin Le Gall.
A 78 ans, Youssef Chahine réalise son 39ème film "Alexandrie-New York", un opus largement autobiographie où le cinéaste revient sur ses vingt ans quand il est allé apprendre le cinéma en Californie. Amérique je t'adore, Amérique je te hais, tel pourrait être le credo de ce film où Youssef Chahine clame tout à la fois son amour pour la culture américaine et sa colère contre la politique menée par l'Amérique dans les pays arabes. Entre le Caire et Paris, Youssef Chahine se confie à Tewfik Hakem,alors qu’il met une dernière main à son film.
1/ Son enfance à Alexandrie, ville cosmopolite où chrétiens, juifs et musulmans vivent en parfaite harmonie. Sa famille et sa première passion : Hamlet et le théâtre.
2/ New-York- Le Caire. Son voyage à Pasadena pour suivre une formation de réalisateur. Sa première incursion dans le studio hollywoodien. Retour au Caire et premiers films où Chahine lance la carrière d’un couple mythique pour tous les Arabes : Faten Hamama et Omar Sharif.
3/ Nasser, la révolution, l’amour et le cinéma. Ses premières positions politiques après la défaite des arabes en 1967. Nationalisme arabe et glamour cairote, Chahine tourne toujours en trouvant des financements en dehors de l’Egypte.
4/ Alexandrie encore et toujours. En 1978, Chahine subit sa première opération à cœur ouvert : un moment crucial de sa vie, un tournant radical dans sa carrière puisqu’il se tourne vers la réalisation de films intimistes qui dérangent le monde arabe et lui ouvre les portes de la célébrité mondiale.
5/ Chahine et le festival de Cannes. Plusieurs fois invité au festival de Cannes, consacré par le Grand Prix du cinquantenaire du festival, Youssef Chahine qui produit ses films avec le producteur français Humbert Balsan, parle des coulisses du festival et de la culture française.
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