30 novembre 2010
29 novembre 2010
28 novembre 2010
27 novembre 2010
The Gentleman Losers
Gold Dust Afternoon
Horses of Instruction
Pebble Beach
Helsinki (Finland). Samu Kuukka: keys, bass, harpsichord, vibraphone, glockenspiel, drums. Ville Kuukka: lap steel, guitars, bass, drums, glockenspiel, magic boxes.
> Myspace
> http://gentlemanlosers.com
Horses of Instruction
Pebble Beach
Helsinki (Finland). Samu Kuukka: keys, bass, harpsichord, vibraphone, glockenspiel, drums. Ville Kuukka: lap steel, guitars, bass, drums, glockenspiel, magic boxes.
> Myspace
> http://gentlemanlosers.com
26 novembre 2010
La leçon de sagesse des vaches folles | Claude Lévi-Strauss
Études rurales, n° 157-158, Jeux, conflits, représentations, 2001.
Pour les Amérindiens et la plupart des peuples restés longtemps sans écriture, le temps des mythes fut celui où les hommes et les animaux n’étaient pas réellement distincts les uns des autres et pouvaient communiquer entre eux. Faire débuter les temps historiques à la tour de Babel, quand les hommes perdirent l’usage d’une langue commune et cessèrent de se comprendre, leur eût paru traduire une vision singulièrement étriquée des choses. Cette fin d’une harmonie primitive se produisit selon eux sur une scène beaucoup plus vaste ; elle affligea non pas les seuls humains, mais tous les êtres vivants.
Aujourd’hui encore, on dirait que nous restons confusément conscients de cette solidarité première entre toutes les formes de vie. Rien ne nous semble plus urgent que d’imprimer, dès la naissance ou presque, le sentiment de cette continuité dans l’esprit de nos jeunes enfants. Nous les entourons de simulacres d’animaux en caoutchouc ou en peluche, et les premiers livres d’images que nous leur mettons sous les yeux leur montrent, bien avant qu’ils ne les rencontrent, l’ours, l’éléphant, le cheval, l’âne, le chien, le chat, le coq, la poule, la souris, le lapin, etc. ; comme s’il fallait, dès l’âge le plus tendre, leur donner la nostalgie d’une unité qu’ils sauront vite révolue.
Il n’est pas surprenant que tuer des êtres vivants pour s’en nourrir pose aux humains, qu’ils en soient conscients ou non, un problème philosophique que toutes les sociétés ont tenté de résoudre. L’Ancien Testament en fait une conséquence indirecte de la chute. Dans le jardin d’Éden, Adam et Ève se nourrissaient de fruits et de graines (Genèse I, 29). C’est seulement à partir de Noé que l’homme devint carnivore (IX, 3). Il est significatif que cette rupture entre le genre humain et les autres animaux précède immédiatement l’histoire de la tour de Babel, c’est-à-dire la séparation des hommes les uns des autres, comme si celle-ci était la conséquence ou un cas particulier de celle-là.
Cette conception fait de l’alimentation carnivore une sorte d’enrichissement du régime végétarien. À l’inverse, certains peuples sans écriture y voient une forme à peine atténuée de cannibalisme. Ils humanisent la relation entre le chasseur (ou le pêcheur) et sa proie en la concevant sur le modèle d’une relation de parenté : entre des alliés par le mariage ou, plus directement encore, entre des conjoints (assimilation facilitée par celle que toutes les langues du monde, et même les nôtres dans des expressions argotiques, font entre l’acte de manger et l’acte de copuler). La chasse et la pêche apparaissent ainsi comme un genre d’endo-cannibalisme.
D’autres peuples, parfois aussi les mêmes, jugent que la quantité totale de vie existant à chaque moment dans l’univers doit toujours être équilibrée. Le chasseur ou le pêcheur qui en prélève une fraction devra, si l’on peut dire, la rembourser aux dépens de sa propre espérance de vie ; autre façon de voir dans l’alimentation carnivore une forme de cannibalisme : auto-cannibalisme cette fois puisque, selon cette conception, on se mange soi-même en croyant manger un autrui.
> La suite ici.
25 novembre 2010
Carlo Ginzburg :: France Culture, Du jour au lendemain, 11 novembre 2010
Par Alain Veinstein.
> Télécharger
> L'Épagneul de Carlo Ginzburg, par Rémy Besson, Cinémadoc (Culture visuelle)
21 novembre 2010
Cathedral City | Victoire
Featuring vocals by Mellissa Hughes. Shot, edited and directed by Stephen Taylor.
Victoire:
Missy Mazzoli - Keyboards/electronics
Olivia de Prato - violin
Lorna Krier - keyboards
Eileen Mack - clarinet
Eleonore Oppenheim - double bass
> http://www.victoiremusic.com
19 novembre 2010
Figaro divorce | Ödön von Horváth, France Culture, Fictions/Théâtre et Cie, 25 octobre 2009
Traduit de l'allemand par Henri Christophe et Louis Le Goeffic. Mise en scène de Jacques Lassalle pour la Comédie-Française. Réalisation de la version radiophonique : Etienne Vallès.
> Télécharger
18 novembre 2010
Pete Seeger | France Culture, Les Vendredis de la musique, 5 novembre 2010
Avec Etienne Bours, pour Pete Seeger. Un siècle en chansons, éditions Le Bord de l'Eau.
> Télécharger
> Peter Seeger (1919) @ Wikipedia
Joy 'round My Brain + Careless Love | Mimi & Richard Fariña, Pete Seeger, Rainbow Quest, épisode 16, 26 février 1966.
What Did You Learn in School Today? (Tom Paxton), Melbourne, Australie, 1963.
1971 Vienam Protest, Washington DC | Pete Seeger, Barbara Dane & Reverend Frederick Douglas Kirkpatrick (aka Brother Kirk).
17 novembre 2010
16 novembre 2010
Laurent Terzieff :: France Culture, A voix nue, 5 au 9 juillet 2010
Par Bernard Bonaldi. Première diffusion du 14 au 18 juillet 1997.
Sait-on que Laurent Terzieff avait d’abord songé à cette vie de créateur solitaire, celle d’écrivain. Laurent Terzieff ne sera ni moine ni écrivain mais décidera de se donner aux autres, à la poésie, au théâtre, de « s’incarner », comme le disait joliment Hélène Martin dans son spectacle Mes années Cigale au Festival d’Avignon en 1996. Laurent Terzieff est un de ces messagers, un de ces « scupteurs de mots », fils de scupteur d’ailleurs, découvreur d’auteurs français ou étrangers méconnus, d’Adamov à Schisgal et Mrozek, mais serviteur aussi de Claudel au côté d’Alain Cuny dans Tête d’or ou L’Echange. Désintéressé ou plutôt généreux, il est aussi l’un des plus secrets de nos comédiens actuels. Il nous raconte ses débuts alors qu’il n’était que lycéen, son amitié avec Roger Blin, les épopées du Théâtre de l’Œuvre, de Lutèce ou du Lucernaire ; sa célébrité soudaine grâce aux Tricheurs de Marcel Carné ; ses souvenirs de tournage avec Rosselini, Bunuel, Pasolini; son métier de récitant dans Le Martyre de saint Sébastien, Œdipus-Rex... Le paradoxe du comédien ne sera pas oublié : de Diderot à nos jours la réflexion n’est peut-être plus la même. Le délicat problème de la pédagogie sera aussi évoqué. Laurent Terzieff illustrera chacun de ses entretiens par une lecture d’un texte, Rilke, Milosz, Claudel, et il terminera la série par une scène du Bonnet de fou de Pirandello.
> Télécharger : un ; deux ; trois ; quatre ; cinq
12 novembre 2010
11 novembre 2010
Alexander Kluge :: France Culture, Les Affinités électives, 6 novembre 2010
Par Francesca Isidori.
Alexander Kluge, né le 14 février 1932 à Halberstadt, en Saxe-Anhalt, est l'un des représentants majeurs du Nouveau Cinéma allemand des années 1960-70.
Élève du philosophe Adorno et avocat, Alexander Kluge a été l'assistant de Fritz Lang sur son film Le Tombeau hindou, puis a commencé en 1961 sa carrière de cinéaste. Signataire du manifeste d'Oberhausen, il a réalisé de nombreux documentaires et courts-métrages, ainsi que dix longs métrages jusqu'en 1986, parfois aidé du futur auteur de Heimat, Edgar Reitz. Sans avoir jamais arrêté de tourner des films, il se consacre également depuis à l'écriture.
Parmi ses films les plus récents (programmés en octobre 2010 au Centre Georges-Pompidou):
Nouvelles de l’antiquité idéologique. Marx-Eisenstein-Le Capital, 2008
Les Lacs sont des îles pour les poissons, 1988-2009
Mon siècle, mon animal, 2009
Des nouvelles du mille-pattes, 2009
En avril 2008 il a reçu le prix d'honneur du Deutscher Filmpreis pour ses mérites envers le cinéma allemand.
> Télécharger
> Site officiel (en allemand)
> Article sur AK par Michele Langford pour la revue Senses of cinema (en anglais)
Anita G. (Abschied von gestern), 1966.
Brutalität in Stein, 1961.
07 novembre 2010
06 novembre 2010
Cendres | Samuel Becket, France Culture, Fictions/Perspectives contemporaines, 25 septembre 2010
Realisation : Jean-Jacques Vierne. Avec Delphine Seyrig (Ade), Roger Blin (Henry), Jean Martin (Maitre), Arielle Semenof (Addie).
Rediffusion du 5 mai 1966
« Jamais pensé à la technique du théâtre pour la radio, mais au plus profond de la nuit m'est venue une belle idée horrible pleine de roues qui grincent et de pieds qui traînent, d'essoufflements et de halètements qui pourraient - ou pas – aboutir ».
Avant La dernière bande, Beckett s'est lancé dans l'écriture d'une pièce radiophonique en anglais qu'il destine à Donald Mc Whinnie, metteur en scène mais qu'il a laissée de côté : Cendres, qu'il retravaille par la suite, sera adressée en 1959 à la BBC. Cette pièce sera sélectionnée par le jury de la RAI pour le prix Italia. Le succès de Cendres conduira la BBC et la radio française à lui passer deux nouvelles commandes radiophoniques : ce sera Paroles et musique (musique de John Beckett) et Cascando, sur une musique de Mihalovici (diffusé en France en 1963).
> Télécharger
Rediffusion du 5 mai 1966
« Jamais pensé à la technique du théâtre pour la radio, mais au plus profond de la nuit m'est venue une belle idée horrible pleine de roues qui grincent et de pieds qui traînent, d'essoufflements et de halètements qui pourraient - ou pas – aboutir ».
Avant La dernière bande, Beckett s'est lancé dans l'écriture d'une pièce radiophonique en anglais qu'il destine à Donald Mc Whinnie, metteur en scène mais qu'il a laissée de côté : Cendres, qu'il retravaille par la suite, sera adressée en 1959 à la BBC. Cette pièce sera sélectionnée par le jury de la RAI pour le prix Italia. Le succès de Cendres conduira la BBC et la radio française à lui passer deux nouvelles commandes radiophoniques : ce sera Paroles et musique (musique de John Beckett) et Cascando, sur une musique de Mihalovici (diffusé en France en 1963).
> Télécharger
05 novembre 2010
04 novembre 2010
Dialogues avec Carlo Ginzburg | France Culture, Les Lundis de l'histoire, 1er novembre 2010
Par Roger Chartier.
A propos de :
- Mythes emblèmes traces. Morphologie et histoire, édition augmentée, revue par Martin Rueff à partir de la traduction de l’italien de M. Aymard, Ch. Paolini, E. Bonan et M. Sancini-Vignet (1989), éditions Verdier, 2010.
- Le Fil et les traces. Vrai faux fictif, traduit de l’italien par Martin Rueff, éditions Verdier, 2010.
Inscription à :
Articles (Atom)