31 mai 2010

Music number two (x 3) | Tuxedomoon




Music number 2 number 1 : Time to Lose (1982)



Music number 2 number 2 : The Ghost Sonata (1991)



Music number 2 number 3 (reprise) : The Ghost Sonata (1991)

30 mai 2010

L’Ombre d’une photographe : Gerda Taro de François Maspero | France Culture, Fictions/Perspectives contemporaines, 23 janvier 2010



Cycle Des femmes photographes 2/4

Réalisation : Etienne Vallès.

C’est le 25 juin 1937 que disparaît Gerda Taro, photographe reporter, happée par un char sur la route de Madrid alors qu’elle vient de couvrir les combats de Brunete. Elle est à peine âgée de vingt-sept ans. En suivant l’itinéraire de cette femme engagée, belle, et libre, François Maspero entreprend de faire revivre le souvenir et l’œuvre de celle qui demeura trop longtemps dans l’ombre de Robert Capa, le grand reporter de guerre dont elle avait été la compagne. Se révèle alors, par le regard sensible et les mots de l’auteur, le portrait d’une artiste convaincue de participer à la construction d’un monde meilleur, offrant le reflet d’une époque porteuse à la fois de grands espoirs et de l’angoisse d’une Deuxième Guerre mondiale à venir.
L’Ombre d’une photographe, Gerda Taro de François Maspero est publié aux éditions du Seuil.

Avec Philippe Magnan et la voix de Véronique Silver. Prise de son et mixage : Philippe Carminati. Assistance technique et montage : Xavier Lévêque. Assistante à la réalisation : Anne-Laure Chanel.

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> Gerda (ou Gerta) Pohorylle dite Gerda Taro sur Wikipedia

17 mai 2010

La Circonférence nulle part | Pierre Senges, France Culture, Fictions / Perspectives contemporaines, 10 avril 2010

Réalisation : Jean-Matthieu Zahnd.

« On trouve de tout, dans cette histoire : un Roi, un ministre du Budget, un ministre de l’Intérieur, un Garde des Sceaux, un ministre des Arts, un Maître de Cérémonie, une Narratrice, une Narratrice en second, un Chœur antique et même un Aboyeur.
Le Roi adore monologuer, il ferait ça toute la journée, c’est son côté shakespearien – mais on a beau être souverain, on ne fait pas toujours ce qu’on veut : il y a les obligations de calendrier, et les emplois du temps serrés.
Faute de monologuer, le Roi confie à ses ministres son espoir de transformer son pays minuscule en État respectable. Les Ministres prennent des notes, font du zèle, émettent des hypothèses – on en voit même qui donnent leur avis.
Pendant ce temps-là, la Narratrice et la Narratrice en second tentent d’apporter à cette pièce un peu de dramaturgie : il leur faut du suspens, des coups de théâtre et des beaux épilogues. Le Maître de cérémonie, lui, a plutôt l’air de se prendre pour le metteur en scène.
De temps à autre, le Chœur Antique donne de la voix : mais pour tout dire, il n’est pas vraiment au point.
Et l’Aboyeur ? Eh bien, c’est simple, l’Aboyeur est chargé de présenter tout ce beau monde, dans l’ordre d’apparition, et de rappeler à intervalles réguliers qui est qui et qui fait quoi. »

Pierre Senges

Avec par ordre d’apparition :
Jean-Yves Chilot, l’aboyeur
Laurent Cléry, le roi
Marc-Henri Boisse, le maître de cérémonie
Estelle Bordaçarre, la narratrice
Gwenaëlle Stubbe, la narratrice en second
Emmanuelle Meyssignac, la garde des sceaux
Jean-Gabriel Nordmann, le ministre de l’intérieur
Christian Zanetti, le ministre des arts
Johanna Nizard, le ministre du budget

Bruitages : Bertrand Amiel
Equipe de réalisation : Manuel Couturier, Anil Bhoslé
Assistante de réalisation : Delphine Lemer

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16 mai 2010

Powderfinger (Neil Young) | The Cowboy Junkies



Look out, Mama, there’s a white boat comin’ up the river
With a big red beacon, and a flag, and a man on the rail
I think you’d better call John,
’Cause it don’t look like they’re here to deliver the mail
And it’s less than a mile away
I hope they didn’t come to stay
It’s got numbers on the side and a gun
And it’s makin’ big waves.

Daddy’s gone, my brother’s out hunting in the mountains
Big John’s been drinking since the river took Emmy-Lou
So the Powers That Be left me here to do the thinkin’
And I just turned twenty-two
I was wonderin’ what to do
And the closer they got,
The more those feelings grew.

Daddy’s rifle in my hand felt reassurin’
He told me, Red means run, son, numbers add up to nothin’
But when the first shot hit the docks I saw it comin’
Raised my rifle to my eye
Never stopped to wonder why.
Then I saw black,
And my face splashed in the sky.

Shelter me from the powder and the finger
Cover me with the thought that pulled the trigger
Think of me as one you’d never figured
Would fade away so young
With so much left undone
Remember me to my love,
I know I’ll miss her.

15 mai 2010

Martin Majoor, typedesigner

Typeradio: Interview with Martin Majoor, April 2009


Typeradio: Donald Beekman, Liza Enebeis
Photography: Nina Frey, Britta Mertens
Editing: Britta Mertens



Typeface Design on the Road
TypoBerlin 2005


Martin Majoor is a typographer since 1980. He works in offices in Arnheim and Warsaw. Around 1990 he designed Scala and Scala Sans, followed by FF Seria and FF Nexus. Several awards in 2001 for Seria and Seria Sans. Lecturer at several art schools, and speaker at the AtypI Conferences in Antwerp, Paris, San Francisco, Barcelona und Prague.

At TYPO 2005 Martin Majoor discussed typeface design on the road, posters in the streets of Warsaw, and his favorite vodka from Poland. Before that he opened his presentation with an intimate goodbye to Evert Bloemsma who died surprisingly some days before at the age of 47.

> www.martinmajoor.com & Type blog

09 mai 2010

Au bois lacté (Under Milk Wood) | Dylan Thomas



Texte de Dylan Thomas (1954). Adaptation française Jacques Brunius. Réalisation Alain Trutat. Musique Daniel Jones.
Avec notamment Roger Blin, Jacqueline Harpet, Jean-Marie Serreau, Jean Topart, Rosy Varte...

Radiodiffusion française 1954
Prix Italia 1954

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> Dylan Thomas (1914-1953) sur Wikipedia ; Under Milk Wood

> Alain Trutat (1922-2006) sur Wikipedia



Plan de Llareggub par Dylan Thomas, Llyfrgell Genedlaethol Cymru (The National Library of Wales)

07 mai 2010

Gilles Châtelet, dernier intellectuel romantique | France Culture, Une vie, une oeuvre, 30 juillet 2000

Par Catherine Paoletti.

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> Gilles Châtelet (1944-1999) sur Wikipédia

Il s’agissait de promouvoir une capitulation élégante – à la française – devant l’ultimatum de la Main invisible, en le présentant comme un rendez-vous incontournable avec la modernité, et même comme l’utopie libertaire ayant enfin atteint l’âge adulte. (…)
L’infatuation et l’esprit de chapelle allaient, comme d’habitude, venir à bout de l’intelligentsia française, qui était un peu le navire amiral de la subversion européenne. Les années 60 avaient été celles du naufrage du « matérialisme dialectique » qui, peu à peu, avait perdu toutes ses griffes ; il avait fallu céder le terrain au « nietzschéisme » qui, à son tour, commençait à s’effriter. Hegel, Marx, Nietzsche n’avaient bien sûr rien à voir avec tout cela, mais toute grande pensée si affûtée soit-elle, périt toujours entre les mains des vestales trop zélées.
Les vestales ne manquaient pas : nietzschéisme vagabond qui errait de Zarathoustra à la CFDT, nietzschéisme mondain pour les plus éveillés – aussi indispensable aux dîners parisiens que l’entremets de la maîtresse de maison – et enfin post-nietzschéisme postmoderne pour les plus demeurés et les plus provinciaux, lassés des « grands récits » et des « luttes ringardes » qu’ils n’avaient jamais eu le courage de mener. Le style Cyber-Wolf, apolitique et blasé, commençait à pulluler : comment résister à la délicieuse frivolité de ceux qui se faisaient fort de « chier sur le négatif », qui croyaient avoir enfin trouvé le secret de la jubilation permanente et prétendaient cultiver des orchidées dans le désert sans trop se préoccuper de l’épineux problème de l’arrosage ? Merveilleux Jardiniers du créatif qui voulaient s’envoler avant d’avoir appris à marcher et qui avaient oublié que la liberté, est aussi la maîtresse concrète – et souvent douloureuse – des conditions de la liberté.
La Contre-Réforme néo-libérale allait prendre sa revanche sans faire de cadeaux au Jardiniers du créatif. Chaque idée, fût-elle la plus généreuse, être impitoyablement retournée comme un gant, ruminée pour resurgir sous la forme d’une réplique cauchemardesque…

Vivre et penser comme des porcs. De l’incitation à l’envie et à l’ennui dans les démocraties-marchés, éditions Exils, 1998.