29 décembre 2010

28 décembre 2010

La Princesse du sang | Jean-Patrick Manchette, France Culture, Fiction, 25 mars, 1er et 8 avril 2006

Réalisation : Myron Meerson. Bruitages : Bertrand Amiel.

1950 : un commando de ravisseurs s'entre-tue autour d'une petite fille grièvement blessée. Six ans plus tard, la célèbre photographe Ivory Pearl, lassée de couvrir les multiples conflits de l'après-guerre, part pour Cuba s'isoler dans la montagne. Venue là sur les conseils de son vieil ami Sam Farakhan pour se reposer d'une vie de stress et d'horreurs, Pearl va se retrouver dans une nature sauvage en plein coeur d'une impitoyable traque. Avec elle, un homme et une enfant. Deux inconnus dont elle aura croisé la route...

La Princesse du sang, qui devait marquer, après dix années de retrait volontaire, le retour de Manchette en tant que romancier sur la scène littéraire, est restée inachevée à la mort de Manchette en 1995, mais loin d'être inaboutie. Grâce à l'adaptation de Simon Guibert, qui restitue à la fois l'épure du style et la maîtrise de l'intrigue, La Princesse du sang, diffusée en quatre volets, devient un véritable thriller radiophonique où se mêlent petite et grande histoire, personnages hauts en couleur et trafics en tous genres, pour dire le chaos du siècle.

1. Un petit matin de 1950 en France... [télécharger]

2. Sous l'influence de Farakhan qu'elle estime et à qui elle doit son éducation, Ivy Pearl accepte de se mettre au vert et part pour Cuba flanquée de son appareil photographique. [télécharger]

3. A Cuba depuis plusieurs semaines, Ivy Pearl a retrouvé Maurer, rescapé d'un fait divers sanglant il y a six ans, et Alba, nièce présumée d'un trafiquant d'armes. [télécharger]

4. A Cuba, Ivy Pearl, Maurer et Alba sont pourchassés par les hommes de Aaron Black, trafiquant d'armes. Guido, leur chef, mutilé par Maurer il y a 6 années, dirige sur place les opérations. [Télécharger]

Avec : Bruno Devoldère, Lucy Harrison, Marina Golovine, Feodor Atkine, Miglen Mirtchev, Christophe Laparra, Alain Christie, Dana Westberg, Nicholas Mead, Jean-Edouard Bodziak, Fabrice Roux, Philippe Magnan, Carlos Andreu, Vincent Primault, Richard Chevallier, Brontis Jodorowsky, Javier Cruz, Juan-Carlos Rossi, Barbara Grau.

22 décembre 2010

Dial/Revenge | Mogwai



Arbed amser ar ben fy hun
Cynal cof ac atgofion blin
Pwyth am bwyth
Chwant am chwant

A pob tro dwi'n codi'r ffon
Mae'n dweud 'Dial'
Dial anweddus
Nid grym arswydus
Aur, suth a mur

Tonfedd sur a chalon o ddur
Adeiladu ffiniau eglur
Newlid tonfedd
Nofio'r don

Dal yr abwyd nerth dy ben
Cwyd l'r wyneb
Dial anweddus
Nid grym arswydus
Aur, suth a mur

(Gruf Rhys)

Bram Stoker dans l'ombre de Dracula | France Culture, Le Mardi des auteurs, 29 décembre 2009



Bram Stoker (1847-1912). Par Céline du Chéné et Marie-Ange Garrandeau

Si tout le monde sait que Dracula est un roman, moins nombreux sont ceux qui connaissent le nom de son auteur : Bram Stoker (1847-1912) fait, en effet, partie de ces écrivains que le succès de leur œuvre a éclipsé. Un anonymat peu mérité puisque l'écrivain irlandais est à l'origine de l'un des plus grands mythes de l'histoire de la littérature et du cinéma : Dracula, son personnage, étant devenu l'archétype même du vampire. Qui était vraiment Bram Stoker ? Certains le considèrent comme l'auteur d'un unique chef-d'œuvre, d'autres comme un prude bourgeois victorien, farouche partisan de la censure...
Pas si sûr ! Dans son roman Dracula, on perçoit un tout autre visage : la figure monstrueuse du vampire, l'érotisme des personnages laissent transparaître une âme bien plus trouble. Derrière le costume du conservateur conformiste se cache de toute évidence un autre être, un Bram Stoker que ce documentaire invite à découvrir.

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20 décembre 2010

Don Van Vliet, dit Captain Beefheart (1941-2010)

Zig Zag Wanderer (Safe as Milk, 1967).



Sure 'nuff 'n Yes I do
, Cannes, 1969.



Upon the My oh My, 1974

Maurice Godelier :: France Culture, Les Affinités électives, 8 mai 2010



Par Francesca Isidori.

Maurice Godelier est né le 28 février 1934 à Cambrai. Entré premier à l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, il est agrégé de philosophie, licencié en psychologie et licencié en lettres modernes. Il entre à l'École Pratique des Hautes Études en qualité de chef de travaux auprès de Fernand Braudel, puis devient maître-assistant de Claude Lévi-Strauss, alors professeur d'anthropologie au Collège de France. En 1975, il est nommé directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. Philosophe de formation, Maurice Godelier s'est très vite intéressé à l'économie. Dès 1966, il publie chez Maspéro un ouvrage consacré à la notion de Rationalité et irrationalité en économie. Il est en France l'un des fondateurs de l'anthropologie économique.
Maurice Godelier est officier de la Légion d'honneur. Il est lauréat du Prix de l'Académie française (1982) et du Prix international Alexander von Humboldt en sciences sociales (1990), en 2001 il reçoit la Médaille d'or du CNRS.

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16 décembre 2010

Où boivent les vaches | Roland Dubillard, France Culture, Fiction/Théâtre et Cie, 14 décembre 2008


Photo © Jacques Haillot/Sygma/Corbis

Réalisation : Jean-Pierre Collas.

La pièce a été créée à la radio, par Jean-Pierre Collas, en 1970, puis rediffusée en 2003 dans le cadre d'un cycle de fictions consacré à Roland Dubillard à l'occasion de ses 80 ans.
« Où boivent les vaches est la plus importante de mes pièces. Le sujet c'est le doute d'un poète qui se rend compte que la gloire est truquée, truquée par le monde et par la culture, par sa mère, son fils, sa femme et toutes les académies. Le poète tente de s'enfuir de ce monde. A la ville comme à la campagne c'est la même tromperie. Le titre est de Rimbaud, il dit : “On ne part pas, j'y suis toujours.” C'est une pièce sur l'eau qui coule comme la vie. » (Roland Dubillard, 1999)
La pièce a été créée en 1972 à Paris, dans le cadre du festival d’Automne, par la Compagnie Renaud-Barrault, avec Roland Dubillard lui-même, dans une mise en scène de Roger Blin. Elle a été reprise, notamment en 1983 par Roger Planchon au TNP puis, 20 ans plus tard, par Eric Vigner pour le Centre Dramatique de Bretagne-Théâtre de Lorient. Où boivent les vaches est publié chez Gallimard dans la collection Le Manteau d'Arlequin.

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13 décembre 2010

Here's to the State of Richard Nixon | Phil Ochs (1971)



Here's to the State of Richard Nixon
For underneath his borders the devil draws no line
If you drag his muddy rivers nameless bodies you will find
And the fat trees of the forest have hid a thousand crimes
And the calender is lyin' when it reads the present time
Oh, here's to the land you've torn out the heart of
Richard Nixon find yourself another country to be part of

And here's to the schools of Richard Nixon
Where they're teaching all the children they don't have to care
All the rudiments of hatred are present everywhere
And every single classroom is a factory of despair
Oh, there's nobody learnin' such a foreign word as fair
Oh, here's to the land you've torn out the heart of
Richard Nixon find yourself another country to be part of

And, here's to the judges of Richard Nixon
Who wear the robe of honor as they crawl into the court
They're guarding all the bastions with their phony legal fort
Oh, justice is a stranger when the prisoners report
When the black man stands accused the trial is always short
Oh, here's to the land you've torn out the heart of
Mississippi find yourself another country to be part of

And here's to the government of Richard Nixon
In the swamp of their bureaucracy their always boggin' down
And criminals are posing as advisors to the crown
And they hope that no one sees the sights and no one hears the sound
And the speeches of the President are the ravings of a clown
Oh, here's to the land you've torn out the heart of
Richard Nixon find yourself another country to be part of

And here's to the churches of Richard Nixon
Where the cross, once made of silver, now is caked with rust
And the Sunday mornin sermons pander to their lust
All the fallen face of Jesus is chokin' in the dust
And Heaven only knows in which God they can trust
Oh, here's to the land you've torn out the heart of
Richard Nixon find yourself another country to be part of

06 décembre 2010

Relire Robert Walser avec Pierre Senges | Bibliothèque publique d'information, 29 novembre 2010



« “Je souhaite donc qu’on ne fasse pas attention à moi”, écrit Robert Walser dans les dernières lignes de Walser parle de Walser, l’un des milliers de textes brefs qu’il a confiés à notre lecture. Bien sûr, tant de discrétion attire la curiosité, et à force d’effacement, de solitude, d’écriture microscopique, un écrivain devient l’auteur de sa propre singularité, façon de devenir, comme Pessoa dans son domaine et à sa manière, le compositeur de ses états d’âme, de sa personnalité réelle ou artificielle, choisissant d’apparaître aux lecteurs sous telle ou telle forme, déterminée par la seule écriture.
Qu’on s’efforce de prendre Walser, tant qu’il est vivant, pour ce qu’il se donne” : c’est exactement ce que nous nous promettons de faire, en nous livrant à la lecture de textes écrits au crayon puis à l’encre sur des surfaces toujours plus réduites, parfois même au verso des lettres de refus des éditeurs – histoire sans doute de démontrer la victoire du oui sur le non.
On se rendra compte alors que les proses petites ou grandes de Walser donnent naissance non seulement à un Walser toujours joueur et vivace – mais maintiennent leur lecteur en vie (et en pleine forme). »
Pierre Senges


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01 décembre 2010

Le Château | Franz Kafka, France Culture, Fictions/Drôles de drames, 3 et 10 avril 2010



Adaptation : Stéphane Michaka. Réalisation : Cédric Aussir.

Arrivé la nuit dans un village anonyme, K., un arpenteur qui dit avoir été recruté par le Château, se trouve confronté à une administration aux voies impénétrables. K. chemine dans le village jusqu’à l’épuisement, croyant percer à chaque étape le mystère d’un pouvoir qui se tient caché... Écrit après Amerika et Le Procès, Le Château est le dernier des trois grands romans de Franz Kafka (1883-1924). Il y travaille de janvier à septembre 1922. Atteint de tuberculose pulmonaire, Kafka multiplie alors les séjours en sanatorium. Écrire Le Château est pour lui un acte de survie. Le Château est aussi un grand roman d’amour. Sous les traits de Frieda (un des plus beaux personnages féminins de Kafka), on reconnaît Milena Jesenska, la traductrice tchèque du Verdict et du Soutier. Vers la fin de sa vie, Kafka vivra avec elle un amour impossible, dont témoignent les célèbres Lettres à Milena. Kafka a laissé Le Château inachevé, et l’arpenteur dans une errance perpétuelle. Max Brod, l’ami et exécuteur testamentaire de Kafka, publie le roman en 1926, deux ans après la mort de l’écrivain praguois. Le Château, cette merveilleuse fable qui s’interrompt au milieu d’une phrase, deviendra l’un des livres les plus marquants du vingtième siècle.
Cette adaptation inédite du Château, signée par Stéphane Michaka, réinvente la fin du roman tout en restant fidèle à son esprit. La voix narrative du livre est délibérément éludée, et l’on plonge au cœur de chaque scène uniquement par le jeu de comédiens. L’immédiateté des dialogues et l’atmosphère sonore visent à restituer Le Château comme s’il se déroulait de nos jours.

Avec : Xavier Brossard : K ; Maud Le Grevellec : Frieda ; Jana Bittnerova : la présentatrice ; Michel Crémadès : l’aubergiste du Pont ; Jonathan Cohen : Schwarzer ; Olivier Arrighi : Oswald ; Benjamin Abitan : l’instituteur ; Christian Cloarec : Lasemann ; Sophie Gubri : madame Brunswick ; Bartolomew Boutellis : Arthur ; Igor Mendjisky : Jérémie ; Jérémie Boireau : Barnabé ; Caroline Breton : Olga ; Charlotte Hirsch : Amalia ; Daniel Berlioux : l’aubergiste des Messieurs ; Patrice Bornand : Klamm ; Martine Schambacher : l’hôtelière ; Jackie Berroyer : le maire ; Claude Aufaure : l’aveugle ; Grégory Gadebois : le cocher ; Olivier Broche : Momus. Et les voix de Phil Bouvard, Thierry Garet, Sylvain Elie, Valentine Galey, Fabien Gravillon, Marie Ouguergouz et Cyril Menauge.

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