28 juin 2016
26 juin 2016
21 juin 2016
20 juin 2016
18 juin 2016
17 juin 2016
L’impossibilité d’être encore de gauche sous un pouvoir socialiste
Ce qui s’est véritablement passé ces derniers mois, ce sont d’innombrables commencements, comme autant de rencontres fortuites mais décisives entre des syndicalistes sincères, des étudiants amateurs de banderoles renforcées, des lycéens sans illusion sur l’avenir qui leur est promis, des salariés fatigués de la vie qu’ils endurent, etc. Partout dans le pays, des forces autonomes se sont agrégées et continuent de s’agréger. Un pouvoir qui n’a plus une once de légitimité trouvera face à lui, à chaque nouveau pas qu’il fera, la volonté opiniâtre de le faire chuter et de l’écraser. Il y a là une rage et une détermination qui ne sont pas « de gauche ».
«
Être de gauche » a toujours eu quelque chose de vague, de lâche, d’indécis, de bien intentionné, mais pas au point d’agir en conséquence. Ce qui se passe en France depuis plus de trois mois maintenant a justement à voir avec l’impossibilité d’être encore de gauche sous un pouvoir socialiste. C’est une fuite hors de tous les cadres de la gauche, voire leur implosion ; et c’est une très bonne chose. L’échec de la rhétorique anti-casseur en témoigne. La digue morale qui séparait le refus platonique du cours des choses et l’assaut direct à ce que l’on refuse, digue morale qui faisait la gauche et sa lâcheté caractéristique, a sauté.
Présenter la désertion de la gauche comme la constitution d’une nouvelle « gauche radicale », voilà le genre d’escamotages opportuns, le type de tours de prestidigitation politicienne, la sorte de manœuvres de récupération éhontée qu’il faut laisser aux futurs candidats à la présidentielle et à tous ceux qui spéculent sur ce que les autres vivent
Julien Coupat, « La loi travail est l’affront qui fait monter au front », Médiapart, 13 juin 2016. Propos recueillis par Christophe Gueugneau.
Être de gauche » a toujours eu quelque chose de vague, de lâche, d’indécis, de bien intentionné, mais pas au point d’agir en conséquence. Ce qui se passe en France depuis plus de trois mois maintenant a justement à voir avec l’impossibilité d’être encore de gauche sous un pouvoir socialiste. C’est une fuite hors de tous les cadres de la gauche, voire leur implosion ; et c’est une très bonne chose. L’échec de la rhétorique anti-casseur en témoigne. La digue morale qui séparait le refus platonique du cours des choses et l’assaut direct à ce que l’on refuse, digue morale qui faisait la gauche et sa lâcheté caractéristique, a sauté.
Présenter la désertion de la gauche comme la constitution d’une nouvelle « gauche radicale », voilà le genre d’escamotages opportuns, le type de tours de prestidigitation politicienne, la sorte de manœuvres de récupération éhontée qu’il faut laisser aux futurs candidats à la présidentielle et à tous ceux qui spéculent sur ce que les autres vivent
Julien Coupat, « La loi travail est l’affront qui fait monter au front », Médiapart, 13 juin 2016. Propos recueillis par Christophe Gueugneau.
15 juin 2016
14 juin 2016
The Open Road | Kate Moore
Michaela Riener - voice and organ • Eva Tebbe - harp and backing vocals • Marc Kaptijn - trumpets and backing vocals • Eef van Breen - voice (track 4) • Frank Wienk - percussion (track 5) • Kate Moore - celeste (track 5, 13) and organ (track 12
Poems by Walt Whitman
released October 10, 2010
All songs by Kate Moore
Recorded at Orgelpark, Amsterdam and Barthkapel, The Hague
Commissioned by The Korzo Theater 2008
Original production directed by Matthias Mooij
Design and Photography by Simon Del Favero
11 juin 2016
10 juin 2016
08 juin 2016
Hands (Fandango de Huelva) | Dave Holland & Pepe Habichuela
Jazz Baltica 2010
Dave Holland : Bass
Pepe Habichuela : Guitar
Josemi Carmona : Guitar
Bandolero : Percussion
Juan Carmona : Percussion
06 juin 2016
Robert Wyatt : le chant d'un funambule | France Culture, Le Rythme et la raison, 2-6/03/1992
Une série produite et réalisée par Cyril Bécue & Gilles Pezerat. Cinq émissions de 30 minutes diffusées sur France Culture du 2 au 6 mars 1992.
L’interview de Robert Wyatt (à l’occasion de la sortie de l’album Dondestan) a eu lieu le 11 novembre 1991 chez lui à Louth où il a répondu à nos questions pendant plus de 3 heures.
Il a également composé un générique spécialement pour la série, a accepté de nous lire deux de ses textes traduits en français et nous a confié quelques enregistrements introuvables à l’époque.
Ont également participé à la série : les musiciens Daevid Allen, Hugh Hopper, Phil Miller, Didier Malherbe et Jean-Louis Murat, Geoff Travis, le responsable du label Rough Trade, Matt Kemp, l’ingénieur du son de Dondestan, le journaliste Alain Dister et Alfie Benge.
1. Dondestan, l’éducation musicale
2. Les années Soft Machine
3. Les influences
Vidéo indisponible
4. Rock Bottom ; les séances d’enregistrement
5. L’engagement politique
L’interview de Robert Wyatt (à l’occasion de la sortie de l’album Dondestan) a eu lieu le 11 novembre 1991 chez lui à Louth où il a répondu à nos questions pendant plus de 3 heures.
Il a également composé un générique spécialement pour la série, a accepté de nous lire deux de ses textes traduits en français et nous a confié quelques enregistrements introuvables à l’époque.
Ont également participé à la série : les musiciens Daevid Allen, Hugh Hopper, Phil Miller, Didier Malherbe et Jean-Louis Murat, Geoff Travis, le responsable du label Rough Trade, Matt Kemp, l’ingénieur du son de Dondestan, le journaliste Alain Dister et Alfie Benge.
1. Dondestan, l’éducation musicale
2. Les années Soft Machine
3. Les influences
Vidéo indisponible
4. Rock Bottom ; les séances d’enregistrement
5. L’engagement politique
05 juin 2016
Sea Song | Robert Wyatt, 1974
You look different every time you come
From the foam-crested brine
Your skin shining softly in the moonlight
Partly fish, partly porpoise, partly baby sperm whale
Am I yours? Are you mine to play with?
Joking apart - when you're drunk you're terrific when you're drunk
I like you mostly late at night you're quite alright
But I can't understand the different you in the morning
When it's time to play at being human for a while please smile!
You'll be different in the spring, I know
You're a seasonal beast like the starfish that drift in with the tide
So until your blood runs to meet the next full moon
You're madness fits in nicely with my own
Your lunacy fits neatly with my own, my very own
We're not alone
04 juin 2016
Robert Wyatt, l'homme de plusieurs vies | France Culture, Création on air, 24/02/2016
Émission de Gilles Pezerat, réalisation Anne Perez, technique Pierre Bornard.
Robert Wyatt, né en 1945, est l'homme de plusieurs vies. De 1968 à 71, il est le batteur flamboyant de Soft Machine, tiraillé entre son amour du jazz et la violence du rock. Déjà il s’essayait à chanter, voix de ténor aigu et fragile, textes absurdes. Puis, entre une dépression chronique et un alcoolisme de plus en plus destructeur, il aurait pu disparaître comme Brian Jones, Jimy Hendrix… Mais un accident, une chute du quatrième étage en 1973 le cloue sur une chaise roulante et le contraint à se réinventer. Ce qu'il fait de manière sublime avec l'album Rock Bottom, né sur un lit d’hôpital et qui l'a fait connaître au monde entier. Dans cet album comme dans ceux qui suivront, Robert Wyatt explore ses émotions avec une sincérité bouleversante. La musique et la voix de cet homme inquiet ne ressemblent à aucune autre. Avec lui, l’humour le dispute à la tragédie. Dépressif joyeux et ancien membre du Parti communiste, il est l’éternel défenseur des causes perdues. Après une dizaine d’albums solo et des collaborations avec entre autres Bjork, Brian Eno, Elvis Costello, il a le jour de ses 70 ans, décidé d’arrêter la musique. Avec Pierre Bornard, ingénieur du son nous sommes allés le voir à Louth, petite ville perdue du nord-est de l’Angleterrre, où il vit avec Alfreda Benge, sa femme et muse.
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