27 avril 2010
Sotigui Kouyaté (1936-2010)
Little Senegal, Rachid Bouchareb (2001).
Le Mahâbhârata, Peter Brook (1989).
Genesis, Claude Nuridsany & Marie Pérennou (2004).
Epilogue
Spoken by Prospero
Now my charms are all o’erthrown,
And what strength I have’s mine own,
Which is most faint. Now ’tis true,
I must be here confin’d by you,
Or sent to Naples. Let me not,
Since I have my dukedom got,
And pardon’d the deceiver, dwell
In this bare island by your spell;
But release me from my bands
With the help of your good hands.
Gentle breath of yours my sails
Must fill, or else my project fails,
Which was to please. Now I want
Spirits to enforce, art to enchant;
And my ending is despair
Unless I be reliev’d by prayer,
Which pierces so that it assaults
Mercy itself, and frees all faults.
As you from crimes would pardon’d be,
Let your indulgence set me free.
Maintenant tous mes charmes sont détruits ;
Je n’ai plus d’autre force que la mienne.
Elle est bien faible ; et en ce moment, c’est la vérité,
Il dépend de vous de me confiner en ce lieu
Ou de m’envoyer à Naples. Puisque j’ai recouvré mon duché,
Et que j’ai pardonné aux traîtres, que vos enchantements
Ne me fassent pas demeurer dans cette île ;
Affranchissez-moi de mes liens,
Par le secours de vos mains bienfaisantes.
Il faut que votre souffle favorable
Enfle mes voiles, ou mon projet échoue :
Il était de vous plaire. Maintenant je n’ai plus
Ni génies pour me seconder, ni magie pour enchanter,
Et je finirai dans le désespoir,
Si je ne suis pas secouru par la prière
Qui pénètre si loin qu’elle va assiéger
La miséricorde elle-même,
et délie toutes les fautes.
Si vous voulez que vos offenses vous soient pardonnées,
Que votre indulgence me renvoie absous.
William Shakespeare, The Tempest, 1612.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire